An inspiring concert – Čiurlioniui 150

Toulouse Hosts an Inspiring Concert Marking the 150th Anniversary of M. K. Čiurlionis’s Birth

This Friday, an exceptional concert dedicated to the 150th anniversary of the birth of Lithuanian composer, painter and visionary Mikalojus Konstantinas Čiurlionis took place at the Auditorium Saint-Pierre-des-Cuisines in Toulouse.
The event was initiated by the Embassy of the Republic of Lithuania in France in collaboration with choir conductor and long-standing choral pedagogue in France, Rolandas Muleika, and was partly funded by the Lithuanian Culture Institute.

A large audience gathered for this significant evening, filling every seat of the modernised hall located in this historic venue.
“The most famous Lithuanian composer and artist of all time, M. K. Čiurlionis, unfortunately, never visited France, yet tonight he is here with us in Toulouse — brought to life through Rolandas Muleika’s initiative and through the joint efforts of French and Lithuanian artists.
This is the finest example of cultural diplomacy, uniting our nations and our hearts,” the Ambassador said in his opening remarks.

The concert programme showcased the breadth of Čiurlionis’s work — piano preludes, sacred compositions and arrangements of Lithuanian folk songs.
The evening also featured a subtle musical dialogue between works by M. K. Čiurlionis and Claude Debussy, revealing the harmony between two poetic “seas” – the worlds of the two creators.

The visual concept for the evening was created by artist Akvilė Anglickaitė, while one of the programme’s highlights was the first performance in France of composer Nijolė Sinkevičiūtė’s cycle Seven Reflections, based on poems by the Lithuanian-born French poet and diplomat Oscar Miłosz.

Performers included pianists Sonata and Rokas Zubovas, the vocal ensemble Antiphona conducted by Rolandas Muleika, and a joint choir composed of singers from the ensemble Nota Bene and the Toulouse Conservatoire.
The professional mastery of the performers, along with a sensitive and powerful programme, earned the audience’s standing ovation.

During the concert, Lithuania’s Ambassador to France, Arnoldas Pranckevičius, on behalf of Minister of Foreign Affairs Kęstutis Budrys, presented Rolandas Muleika with the Medal “For the Merits of Lithuanians Living Abroad to Lithuania”.
The award recognised the conductor’s long-standing contribution to nurturing Lithuanian musical traditions in France and enhancing Lithuania’s international cultural visibility.

At the beginning of the concert, Toulouse Deputy Mayor Nicole Yardeni emphasised the scale and significance of R. Muleika’s work for the city’s cultural life, calling him “the best ambassador of Lithuania in Toulouse”.
Last year, during the Lithuanian Season in France, R. Muleika organised an impressive Lithuanian Song Festival in the city, bringing together 700 singers from 21 French choirs and Lithuania’s Ąžuoliukas Boys’ Choir, with more than 3,000 spectators in attendance.

The Embassy of Lithuania in France extends its gratitude to all performers, partners and audience members for an inspiring and meaningful evening, which not only honoured the legacy of M. K. Čiurlionis but also reaffirmed that Lithuanian culture in France is vibrant, visible and held in high regard.

L’hommage fervent à M. K. Čiurlionis – Classic Toulouse

Le vendredi 28 novembre à l’Auditorium Saint-Pierre des Cuisines, un concert exceptionnel a été dédié à Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, compositeur et peintre emblématique de la culture lituanienne, à l’occasion du 150ᵉ anniversaire de sa naissance.
Organisé par l’Ambassade de Lituanie en France et animé par l’Ensemble Antiphona sous la direction de Rolandas Muleika, cet événement a mobilisé une assistance nombreuse et fervente à l’écoute et à la découverte d’une riche culture.

Cet événement s’est déroulé en présence de l’ambassadeur de Lituanie en France, Arnoldas Pranckevičius,
Il bénéficiait également du précieux soutien de la Mairie de Toulouse, représentée par Nicole Yardeni, déléguée aux relations avec les acteurs culturels, du Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse, de l’isdaT (Institut supérieur des arts et du design de Toulouse) et de l’Institut Français.

En ouverture de soirée, l’ambassadeur de Lituanie s’adresse au public et décore Rolandas Muleika de l’Ordre du Mérite de Lituanie.

Ceci à la grande surprise du récipiendaire lui-même !

Le spectacle à proprement parler met en évidence un dialogue entre musique, image et mémoire, en hommage à l’un des grands visionnaires de la culture européenne.
Les acteurs de cet événement exceptionnel, sonore et visuel réunit le chœur Nota Bene, direction Delphine Armand Sammito, le Duo Zubovas (Lituanie), piano à quatre mains, l’Ensemble Antiphona, direction Rolandas Muleika qui dirige en outre la réunion des ensembles vocaux.
La conception visuelle du spectacle est assurée par Akvylė Anglickaitė (Lituanie).
Précisons que les musiques présentées sont accompagnées d’un déploiement visuel important avec projection sur grand écran d’œuvres picturales de Mikalojus Konstantinas Čiurlionis et d’images liées au contenu musical.

La première partie de la soirée s’ouvre sur un épisode pianistique d’hommage animé par le pianiste Rokas Zubovas et accompagné d’une présentation visuelle d’œuvres picturales de M. K. Čiurlionis.

Deux extraits de la messe pour chœur a capella de Čiurlionis, « Kyrie et Gloria » sont ensuite chantés avec ferveur par le Chœur Adulte et l’Ensemble vocal du Conservatoire à Rayonnement Régional dirigés par Delphine Armand Sammito.

Deux autres extraits sont animés par le Chœur Nota Bene et l’Ensemble vocal du CRR, sous la direction de Rolandas Muleika : le « Kyrie eleison », une fugue pour chœur a cappella et le « De Profundis » un psaume pour chœur mixte et piano.

La seconde partie de cette soirée, intitulée Jūra (la mer), s’attache à replacer l’œuvre musicale de Čiurlionis dans le contexte créatif de son époque.
Il eut été difficile de ne pas citer Claude Debussy et son poème symphonique « La Mer ». Le Duo Zubovas en joue le premier volet « De l’aube à midi sur la mer » dans sa version pour piano à quatre mains transcrite par Debussy lui-même.
La poésie de la version orchestrale se transmet à la version pianistique.

« Les chants traditionnels lituaniens » qui suivent ont été harmonisés pour chœur mixte par M. K. Čiurlionis. Ces quatre pièces ont pour titres :

« Dainų dainelė »

« Vienam kiemely »

« Bėkit bareliai »

« Subatos vakarėly » (arrangement de R. Gražinis)

En miroir de l’œuvre de Debussy, le Duo Zubovas offre ensuite quelques extraits de « Jūra » (La Mer), le poème symphonique de Čiurlionis, dans sa transcription pour piano à quatre mains du compositeur lui-même.
Le voisinage met en évidence aussi bien les liens qui rapprochent les deux œuvres que leurs différences.

Autre compositeur français dans le même sillage, Olivier Messiaen résonne dans des échos proches.
Son motet pour chœur mixte, « O sacrum convivium » en apporte quelques indices.

Cette belle soirée s’achève sur la création mondiale de « Refleksijos » (Les réflexions), pour chœur à huit voix et piano à quatre mains, de la compositrice lituanienne Nijolė Sinkevičiūtė, présente au concert : une découverte, une révélation d’une originalité et d’un accomplissement remarquables.
Chacun des sept épisodes de l’œuvre comporte un double titre, en lituanien et en français.

C’est la version française qui nous est offerte ce soir-là. Il nous est alors aisé d’en apprécier la poésie de l’écriture et les beautés littéraires autant qu’harmoniques.

Les titres évocateurs sont les suivants :

1.Le Rocher / Uola

2.La Nuit / Naktis

3.Le Vent / Vėjas

4.Le Silence / Tyla

5.Le Soleil / Saulė

6.La Mer / Jūra

7.La Terre / Zemė

Les huit chanteurs solistes qui interprètent ces pièces réalisent des merveilles de raffinement et de beauté vocale.
Le public accueille cette découverte avec un enthousiasme justifié.
Un grand concert !

Rolandas Muleika, interview – Radio Présence

Mélomanie(s) – op. 332 : concert ensemble Antiphona le 28 novembre

Mélomanie(s) reçoit Rolandas Muleika, fondateur et directeur artistique de l’ensemble Antiphona, pour le concert « Jūra » dédié à Čiurlionis le 28 novembre à Saint-Pierre-des-Cuisines.

 

Antiphona rend hommage à Čiurlionis – Classic Toulouse

À l’occasion du 150ᵉ anniversaire de la naissance de Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, compositeur et peintre emblématique de la culture lituanienne, un concert exceptionnel lui est dédié le vendredi 28 novembre à 20h à l’Auditorium Saint-Pierre des Cuisines.

Organisé par l’Ambassade de Lituanie en France, avec le soutien de son ambassadeur Arnoldas Pranckevičius, cet événement est porté par l’Ensemble Antiphona sous la direction de Rolandas Muleika.
Il bénéficie également du précieux soutien de la Mairie de Toulouse, du Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse, de l’isdaT (Institut supérieur des arts et du design de Toulouse) et de l’Institut Français.

Né la même année que Maurice Ravel, le 22 septembre 1875 à Senoji Varėna (district de Varėna, sud de la Lituanie, alors dans l’Empire russe), Mikalojus Konstantinas Čiurlionis étudie entre 1894 et 1899 en classes de piano et de composition au Conservatoire de Varsovie.
À partir de 1901, il poursuit sa formation en classe de composition avec Carl Reinecke au Conservatoire de Leipzig (Allemagne), ville où il enrichit sa culture générale (qui est très universelle puisqu’il s’intéresse également, jusqu’à la fin de sa vie, à l’astrologie, la chimie, l’histoire, la philosophie…).
Puis il revient à Varsovie et y intègre en 1904 l’École des Beaux-Arts, désirant également se consacrer à la peinture.

Il est l’auteur de quelque 300 compositions dans des domaines variés (piano — dont de nombreux préludes et fugues —, orgue, musique de chambre, orchestre, chœurs…), l’une de ses plus connues étant le poème symphonique La Mer (1903-1907), sans doute son œuvre majeure, contemporaine du triptyque pour orchestre composé sous le même titre en 1905 par Claude Debussy.

En peinture, M. K. Čiurlionis crée environ 300 tableaux, dans la mouvance du symbolisme et de l’Art nouveau, dont un triptyque abordant le thème de la mer, une fois de plus.

Le concert du 28, novembre met à l’honneur l’univers musical et spirituel de Čiurlionis à travers un programme riche et varié, mêlant voix, piano et arts visuels.

Avec la participation de :

• Ensemble vocal Nota Bene, direction Delphine Armand Sammito

• Le chœur élémentaire et l’ensemble vocal, direction Rolandas Muleika

• Le Duo Zubovas (Lituanie), piano à quatre mains

• Conception visuelle : Akvylė Anglickaitė (Lituanie)

• Ensemble Antiphona, direction Rolandas Muleika

Un moment unique de dialogue entre musique, image et mémoire, en hommage à l’un des grands visionnaires de la culture européenne.

 

Rolandas Muleika, interview – Radio mon païs

 

Rolandas MULEIKA, Directeur artistique de l’ensemble Antiphona, est l’invité d’Alexandre PARANT pour évoquer son prochain concert.

Grands Motets, volume 2 – Crescendo Magazine

Seconde livraison de motets pour les États du Languedoc, avec l’Ensemble Antiphona

Compositeurs des États du Languedoc, Grands motets vol 2.
Bernard-Aymable Dupuy (1707-1789) : Exurge Domine.
Joseph Valette de Montigny (1665-1738) : Beatus Vir qui timet Dominum.
Jean Malet (c1710-c1788) : Domine in Vitute tua.

Coline Bouton, Éva Tamisier, dessus.
David Tricou, Charles d’Hubert, haute-contre.
Clément Lanfranchi, taille.
Timothé Bougon, basse-taille.
Matthieu Heim, basse.
Ensemble Antiphona, Rolandas Muleika.
Livret en français, anglais ; paroles en latin, traduction en français et anglais.
Août 2022. 65’43’’.
Paraty 2023362

 

Depuis bientôt trente ans, au disque et au concert, l’Ensemble Antiphona poursuit son exploration du répertoire sacré lié à la France du sud-ouest sous l’Ancien Régime.
Un album de 2017 illustrait L’Occitanie baroque des Pénitents Noirs.
Après un premier volume consacré en 2021 aux États du Languedoc (Salvum me fac Deus ; Surge propera Sion filia), le label Paraty en publie un second.
On y retrouve Joseph Valette de Montigny : son Beatus Vir complète l’enregistrement des trois grands motets qui lui survivent, et date de son emploi aux collégiales Saint-Seurin de Bordeaux et Saint-Sernin de Toulouse.
Parmi ces chanteurs sous la direction de Montigny, on compte Bernard-Aymable Dupuy.
Paratum cor ejus fut écrit pour sa jeune voix de haute-taille.
Ce Dupuy s’acquittera dix ans plus tard d’un Exurge Domine (1738) afin de concourir à un recrutement pour la cathédrale Saint-Étienne de la cité toulousaine, –un poste qu’il n’obtiendra pas.
Le manuscrit fait toutefois mention de sa qualité de maître de musique de Saint-Bertrand-de-Comminges.
Quant au Domine in Vitute tua, on l’attribue à Jean Malet, tôt associé à la chapelle de la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier pendant près d’un demi-siècle, de 1733 à sa mort.
Ces trois œuvres illustrent le faste des cérémonies qu’elles célébraient, autant que les idiosyncrasies de leur terreau méridional.
Chacune contient des moments mémorables qui accrochent l’oreille.
La contagieuse célérité du Confondantur qui me persequuntur de Dupuy !
Les fougueuses invocations de la symphonie initiale du psaume XX dardées par Malet !
Dans le Beatus Vir, on soulignera la gouaille de Coline Bouton pour le Jucundus homo qui honore la magnanimité, on s’émoustillera du hautbois qui accompagne le récit de taille confié à Clément Lanfranchi.
Sous la direction stimulante et éclairée de Rolandas Muleika, chœurs, solistes, orchestre avivent l’intérêt, le plaisir de découvrir ces pages germées loin de la Chapelle royale de Versailles et du Concert spirituel de la capitale.
Elles méritaient l’exhumation, on salue l’initiative.

Rosa – ResMusica

Curiosité et exigence aux 22e Musicales en Coteaux de Gimone

Pour sa 22e édition le festival des Musicales en Coteaux de Gimone a fait à nouveau œuvre d’audace par une programmation exigeante dans des petits villages du sud du Gers avec un succès public constant. Cette année, l’accent était mis sur les rapports entre la musique et le langage avec des œuvres présentant des liens forts avec la littérature. […]

Les subtiles roses d’Antiphona

Plus d’un mois après, l’ensemble vocal toulousain Antiphona investit à son tour l’abbaye de Boulaur avec un programme de raretés s’étalant sur plusieurs siècles autour du thème de la rose en musique, fleur de l’amour et allégorie mariale. Emmenés par leur fondateur et chef emblématique Rolandas Muleika à l’orgue positif, la soprano Eva Tamisier, Susan Edward au violoncelle et Timothé Bougon au chitarone et à la guitare baroque, nous offrent un voyage enchanté à travers l’Europe du XIIIe au XVIIIe siècle.

Après un Ave Maria entonné a cappella du fond de l’abbatiale, l’Espagne est représentée par Rosa das rosa, le cantigua X, a trois voix d’Alphonse X le Sage, qui emplit la nef, suivi d’un hymne du Livre vermeil de Monserrat, puis du Codex Las Huelgas. On passe en France à la Renaissance avec le sublime Mignonne allons voir si la rosede Ronsard, mis en musique par Guillaume Costeley, chanté en dialogue et en écho par Eva Tamisier et Timothé Bougon. On glisse ensuite vers l’ère baroque, qui occupera tout le reste du concert, par des airs de cour De Gilles Durand de la Bergerie, Etienne Moulinié et Michel Lambert, donnant une atmosphère subtilement intimiste à cette belle soirée.

Avec la magnifique Taccata Arpegqiata de Johannes Hieronymus (ou Giovanni Girolamo) Kapsberberger, Timothé Bougon fait découvrir au public toute la finesse mélodique et harmonique du Chitarone, appelé également théorbe.

Timothé Bougon, qui est également baryton, et Eva Tamisier se partagent deux superbes motets à une voix des fameuses religieuses compositrices italiennes du XVIIe siècle, Claudia Francesca Rusca et Isabella Leonarda ; Tu filia et Nive Puer.

De son côté, Susan Edward, confie une époustouflante transcription pour violoncelle de la redoutable Passagalia, initialement écrite pour violon solo, qui clôt les fameuses Sonates du Rosaire de Ignaz Franz Biber, une bible pour tous les violonistes. Ce mouvement, peut-être moins connu, est aussi iconique que la célèbre Chaconne de la 2e Partita BWV 1004 de JS Bach. Un grand moment de musique et de virtuosité !

Accéder au site de ResMusica

 

Rolandas Muleika entonne ensuite l’antienne grégorienne Haec est regina virginum, d’une grande pureté, qui appartient au répertoire liturgique cistercien. L’ensemble reprend le même texte dans la version baroque que Hændel composa lors de son séjour en Italie, vraisemblablement pour la fête de Notre-Dame du Mont Carmel le 16 juillet 1707. Dans cette œuvre contemplative, sobre, sincère et émouvante dans sa simplicité, Hændel a su assimiler rapidement le style de Corelli. On y goûte les aigus aériens d’une belle finesse d’Eva Tamisier.

Enfin, ils concluent ce concert d’œuvres rares par trois versets (Fac me vere ; Juxta crucem ; Alleluia) du Stabat Mater du portugais Joao Rodrigues Esteves, composé en 1740 et conservé à la cathédrale de Lisbonne. Cette polyphonie expressive, typique de la musique religieuse portugaise du XVIIIe siècle, illustre une dévotion fervente.

Une fois de plus, nous observons que le public du festival sait faire œuvre de curiosité et de discernement en écoutant et appréciant des œuvres méconnues et d’accès parfois plus difficiles.

CD Grands motets, vol 2 – SWR Kultur

SWR Kultur Alte Musik

Neue CDs

8. September 2024

Redaktion : Dr. Bettina Winkler

Jean Malet:
Domine in virtute tua – Magna est gloria ejus
Ensemble Antiphona
Leitung: Rolandas Muleika
Paraty 2023362, 1‘01
Ein Chorsatz aus Jean Malets „Grand motet“ „Domine in virtute tua laetabitur rex“ – Herr, der König wird sich an deiner Macht erfreuen. Das Ensemble Antiphona aus Toulouse und sein litauischer Leiter Rolandas Muleika widmen sich seit vielen Jahren der Erforschung der geistlichen Barockmusik des Languedoc. Mit der vorliegenden Aufnahme stellen sie prächtige Motetten der Komponisten Joseph Valette de Montigny, Bernard-Aymable Dupuy und Jean Malet vor. Deren Partituren sind ein beredtes Zeugnis für die Exzellenz der Chorschulen, der Musikakademien und des offenbar prunkvollen Staatswesens in den Provinzen des Languedoc. So konnte sich dort ein Musikleben auf höchstem Niveau entwickeln.
Hier ein Trio für Alt, hohen Tenor und Bariton aus Joseph Valette de Montignys Motette „Beatus vir qui timet Dominum“ – Glücklich ist der Mensch, der den Herrn fürchtet. Im Trio heißt es: In memoria aeterna erit justus – an den Gerechten wird man sich ewiglich erinnern.

Joseph Valette de Montigny:
Beatus vir – In memoria aeterna
Ensemble Antiphona
Leitung: Rolandas Muleika
Paraty 2023362, 1’46
Rolandas Muleika und sein Ensemble Antiphona haben bereits ein Album mit Motetten von Joseph Valette de Montigny aufgenommen, bei ihrer aktuellen Produktion ist dieser Komponist wieder mit dabei mit dem Vesperpsalm „Beatus vir“ – gerade haben Sie einen Ausschnitt daraus gehört. Zu den drei Komponisten aus dem Languedoc, die das Ensemble Antiphona vorstellt, gehört auch Bernard-Aymable Dupuy aus Toulouse. Seine Motette „Exurge Domine“ stammt von 1738. In ganz unterschiedlichen Abschnitten werden Textstellen aus verschiedenen Vesperpsalmen vorgestellt. Im Chorabschnitt „Confundantur qui me persequuntur“ sollen jene verwirrt werden, die die Gläubigen verfolgen, nicht aber die Gläubigen selbst: „Jene mögen erzittern, aber ich werde es nicht.“

Bernard-Aymable Dupuy
Exurge Domine – Confundantur qui me persequuntur
Ensemble Antiphona
Leitung: Rolandas Muleika
Paraty 2023362, 2’48
Emphatische Musik aus Bernard-Aymable Dupuys Motette „Exurge Domine“ mit dem Ensemble Antiphona unter der Leitung von Rolandas Muleika. Vor kurzen ist ihre zweite CD mit barocken „Grand Motets“ aus dem Languedoc beim Label Paraty erschienen, prachtvolle Stücke, die zeigen, welche kulturellen Qualitäten sich, weit entfernt vom französischen Zentrum Paris, entwickelt haben. Für mich waren diese Motetten eine Neuentdeckung und eine große Überraschung.

CD Grands Motets, vol 2 – Johan van Veen

Concert A CHANTAR, Festival des Causses de Gramat